• Une journée du détravail à Nantes !

    Le collectif nantais « Travailler Moins » organise une journée début février animée de débats, ateliers, et autres conférence(s) sur la thématique bouillante du détravail

    Tu te questionnes sur le travail, sa place, son sens, son temps, ses conditions, son origine… ?

    Le collectif nantais « Travailler Moins » organise une journée début février animée de débats, ateliers, et autres conférence(s) sur la thématique bouillante du détravail (un mot que nous avons modestement créé pour répondre à une certaine « demande » du marché du non-emploi).

    Quand est-ce qu’on ralentit ? Quand est-ce qu’on passe à la semaine de 4 jours ? 3 jours ? Ou encore moins ? Doit-on défendre le travail autant que les travailleurs ? Comment peut-on faire reculer le travail moderne de nos vies ? Pourquoi doit-on lier travail et écologie ? Tant de questions autour de ce sujet… Ce néologisme créé par notre collectif méritait bien une journée.

    D’ici là, notez la date et parlez en à vos ami.e.s qui travaillent un peu trop !

     

    Pourquoi défendre le détravail ?

    Le seul horizon sérieux et souhaitable - à ce jour - à proposer aux générations futures est celui de la décroissance économique volontaire. Le détravail partiel ou total est une condition sine qua non à la démarchandisation des échanges et du temps dans les années à venir. Pour nous, il ne s’agit pas de négocier son 80% pour trouver un meilleur équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. Non. Il s’agit de travailler moins pour explorer le collectif en dehors de l’emploi, dans la création (et pas la consommation), sur la base d’intérêts communs (et pas individuels) partout où c’est possible. Autrement dit, il faut défendre le droit au détravail pour permettre au maximum de personnes de retrouver des espaces d’autodétermination.

    Une journée du détravail à Nantes !

    P.-S.

    Détravail : “C’est le processus de désengagement volontaire au travail marchand, dans le but d’étendre au maximum les activités autonomes, collectives ou individuelles, ayant leurs fins en elles-mêmes. Autrement dit, c’est vouloir remettre les activités faites non pour de l’argent, mais pour le plaisir, la satisfaction, la joie que l’on en retire, et faites par amitié, amour, compassion et désir d’aider, au centre de la vie.”

    source : https://expansive.info/Une-journee-du-Detravail-a-Nantes-3690