• Ivan Illich, né le 4 septembre 1926 à Vienne en Autriche et mort le 2 décembre 2002 à Brême en Allemagne, est un prêtre devenu philosophe, un penseur de l'écologisme et une figure importante de la critique de la société industrielle.

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    La principale notion illichienne est le concept de contre-productivité. Lorsqu'elles atteignent un seuil critique (et sont en situation de monopole), les grandes institutions de nos sociétés modernes industrielles s'érigent parfois sans le savoir en obstacles à leurs propres finalités : la médecine nuit à la santé (tuant la maladie parfois au détriment de la santé du patient) ; le transport et la vitesse ne réduisent pas le temps passé à se déplacer ; l'école abêtit ; les communications deviennent si denses et si envahissantes que plus personne n'écoute ou ne se fait entendre, etc.

    Source Wikipedia

    Informations complémentaires :

    => Le livre Ivan Illich, L'homme qui a libéré l'avenir, de Jean-Michel Djian

    Nul doute que, en nos temps troublés, les idées d’Ivan Illich vont prendre un nouveau relief. Il y eut deux avertissements solennels en 1970 pour dévoiler cette course folle entraînant l’humanité vers le pire : le rapport Meadows sur la dégradation extérieure de la planète, et celui d’Ivan Illich dénonçant la dégradation intérieure de notre civilisation.

    J’avais, moi-même, dans les années 70, été frappé par sa manière toute nouvelle de transgresser les idées reçues sur l’école, l’hôpital, les transports, pour mieux nous prévenir de leurs contre-effets, lesquels me sont apparus de plus en plus avérés. Alors que la société industrielle et consumériste avait trouvé son rythme, il fallait en effet quelque audace pour prévenir des effets pervers de la croissance et du pillage de la planète. On se souviendra aussi qu’on lui doit d’avoir prôné le mot « convivialité », si peu usité à l’époque. Ce n’est donc que justice d’exhumer son œuvre et son destin en consacrant à Ivan Illich ce récit biographique inédit.

    J’en suis d’autant plus heureux que l’occasion m’avait été donnée de permettre à mon ami Jean-Michel Djian, à l’époque rédacteur en chef du Monde de l’Éducation, de rencontrer l’auteur d’Une société sans école, en 1999, à Cuernavaca. Ensemble, nous avions, cette année-là et pour longtemps, créé le prix Le Monde de la recherche universitaire pour justement sortir des sentiers battus de la pensée et primer des thèses dépassant les clôtures disciplinaires.

    Nous devons, en effet, comprendre une fois pour toutes qu’il nous faut relier les savoirs et la connaissance pour penser une nouvelle voie, mais aussi abandonner le mythe de l’homme maître de son destin et de la nature pour, ensemble, l’explorer.

     

     

     

    "L'école est à la racine d'une spiritualisation du capitalisme." - Ivan Illich

    => Le livre Que crève le capitalisme, ce sera lui ou nous de Hervé Kempf

    "L'école est à la racine d'une spiritualisation du capitalisme." - Ivan Illich

     

    La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme. En saccageant le service public de la santé, il a transformé un épisode grave mais gérable en désastre. En poursuivant la destruction des écosystèmes, il a mis en contact des virus mortels avec la population humaine. En aggravant les inégalités, il a plongé des dizaines de millions de personnes dans la misère.
    Le gong avait pourtant déjà retenti lors de la crise financière de 2008. Mais plutôt que de se remettre en cause, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l’avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l’intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l’humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d’un apartheid généralisé.
    Il faut rejeter cette vision mortifère. L’oligarchie est aujourd’hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Des stratégies de résistance sont nécessaires, possibles et nombreuses. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte.

    Car le capitalisme vacille. Et c’est tant mieux : il est temps que s’ouvre le monde nouveau.

    Auteur de plusieurs essais décapants dont Comment les riches détruisent la planète (Points Terre, 2020)et Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017), Hervé Kempf est rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l’écologie.

    => Ici des articles de ce blog qui parlent d' André Gorz (1923~2007), théoricien de l'écologie politique et de la décroissance, admirateur d' Ivan Illich :

    ¤ André Gorz sur le capitalisme et le travail

    ¤ Leur écologie et la nôtre

    ¤ « Seul, mérite d’être produit ce qui ne privilégie ni n’abaisse personne »

    ¤ Les démons de l'expansion

    => Articles de ce blog avec Hervé Kempf :

    ¤ Enquête sur la terreur capitaliste

    ¤ Les mensonges sanglants de M. Macron

     vidéo extraite du film documentaire
    L'encerclement, dans les rets du néolibéralisme (Richard Brouillette, 2008)

    Omar Aktouf, né en 1944, est un intellectuel algérien, professeur titulaire à HEC Montréal.
    Il est membre fondateur du centre humanismes, gestion et mondialisation
    et membre du conseil scientifique d'ATTAC Québec.

    source Wikipedia