• L’argument pour le pass consiste à dire qu’il autorise un « retour à la vie normale ». Il repose sur l’émotionnel.
    Comme une vie de soumission ne saurait être normale, le pass est présenté comme une libération bien que son instauration s’accompagne de menace et de chantage.
    Pourtant s’il était une vraie libération, s’il était utile et moral, il serait adopté spontanément, sans coercition ni manipulation.
    Affirmer que les gens seront libres avec le pass, ou qu’il permettra leur libération est une perversion des mots qui perdent leur sens.
    Affirmer que les individus seront libres avec le pass sanitaire, mais que s’ils le refusent ils ne pourront pas avoir de vie sociale et que par conséquent ce refus de vie sociale est leur libre choix, est un sophisme.
    Imposer le pass sanitaire au nom d’une prétendue libération est immoral. Un droit naturel ne peut être prétexté pour détruire un droit naturel. Dans le même registre, imposer l’obligation vaccinale anti-Covid, au motif que d’autres vaccins sont obligatoires pour d’autres pathologies n’est pas valable. Une atteinte à la liberté ne peut justifier une autre atteinte à la liberté.
    Le pass sanitaire n’est en rien sanitaire. Il ne garantit pas aux Français de rester en bonne santé. Il leur garantit une liberté conditionnelle, un ersatz de liberté surveillée et étriquée, qu’il ne faut pas confondre avec la liberté. Cet ersatz est tellement étriqué qu’il ne dispense pas des gestes barrières ni de la distanciation sociale, ces fameuses jauges.
    Le pass sanitaire ne rend pas plus libre que la chaîne au cou du chien.
    Patrick de Casanove.

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